Boris Vian - 100 Chansons
Une recension de Victorine de Oliveira, publié leSi Les Existentialistes était un film, la bande originale oscillerait entre jazz be-bop et chansons de Boris Vian. Sartre, Beauvoir, Camus et Merleau-Ponty ont tous croisé l’écrivain, parolier et trompettiste dans les caves des clubs de Saint-Germain-des-Prés. Avec près de 700 chansons (sans parler des romans, pièces de théâtre, scénarios, traductions…), Vian a fait le tour d’une époque, toujours avec humour, féroce, grinçant, voire terriblement noir. Lui qui avait une formation d’ingénieur donne la recette de la bombe sur un rythme sautillant de valse dans La Java des bombes atomiques. Ailleurs, il dit tout net son refus de « tuer de pauvres gens » dans Le Déserteur. La France est alors empêtrée dans ses guerres de décolonisation – pardon, les « événements » –, et prôner la désobéissance civile peut vraiment valoir la prison. Les combats qui comptent, Vian ne les délaisse pas non plus : un indémodable « la vie est trop chère » se balade dans La Complainte du progrès. Interprétée par Serge Reggiani, Magali Noël, Jacques Higelin et Mouloudji, on aime la musique qui fait boum !
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Anne-Sophie Meglioni, 23 ans, Marseille
Julien Paoletti, 24 ans, Paris (75)