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 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine
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De g. à dr. et de haut en bas : Thomas Hobbes, Emmanuel Kant, Jean-Jacques Rousseau, Jean-Paul Sartre, François-Marie Arouet dit Voltaire, Victor Hugo, Albert Camus, Michel Foucault. © Wikimedia Commons © Sipa
 

Une notion en débat

Pour ou contre ? Ce que les philosophes pensent de la peine de mort

Octave Larmagnac-Matheron publié le 14 février 2024 12 min

Alors qu’un hommage national a été rendu à Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine capitale en 1981, retour sur les arguments des philosophes pour et contre un châtiment polémique. 


CEUX QUI SONT POUR LA PEINE DE MORT…

 

Hobbes : la nécessité du droit de mettre à mort

L’Anglais Thomas Hobbes (1588-1679) défend résolument la peine de mort. Par principe, l’État, qui met fin à la guerre de tous contre tous propre à l’état de nature, est investi d’un pouvoir nécessairement absolu, qui inclut le pouvoir de donner la mort. Sans ce dernier, l’État ne serait pas capable d’intimider, donc de garantir la paix civile. Le souverain est dépositaire du droit naturel de chacun à se préserver, y compris en assassinant autrui lorsque celui-ci représente une menace. « Par droit de nature, nous détruisons, sans être injustes, tout ce qui est nuisible » (De la liberté et de la nécessité). 

L’État reproduit collectivement ce principe : « Le droit que possède la République de mettre un homme à mort pour ses crimes […] est ce qui reste du droit de nature premier, que tout homme possède, de se préserver. » La puissance exécute les individus criminels « parce qu’ils sont nuisibles » à la conservation de la communauté humaine, pour des questions de sécurité, mais également pour dissuader. « Le châtiment qui conduit à la préservation des autres, punissant ceux qui causent volontairement des torts et personne d’autre, forme et façonne la volonté des hommes pour qu’elle soit ce qu’ils souhaiteraient qu’elle fût. »

 

Montesquieu : l’échelle des châtiments 

L’auteur de De l’esprit des lois ne prônait pas l’abolition de la peine de mort. Mais Montesquieu (1689-1755) défendait sa stricte limitation au cas du criminel qui a « violé la sûreté au point qu’il a ôté la vie, ou qu’il a entrepris de l’ôter ». Les peines, dans leur diversité, doivent former un système graduel et proportionné, sans quoi elles perdent leur sens.
 

Rousseau : de l’assassin à l’ennemi

Le philosophe genevois défend plus ardemment la peine capitale. L’État, garant du contrat social, est ce qui permet à l’individu d’assurer sa survie. Par conséquent, « quand le Prince lui a dit : il est expédient à l’État que tu meures, il doit mourir ; puisque ce n’est qu’à cette condition qu’il a vécu en sûreté jusqu’alors, et que sa vie n’est plus seulement un bienfait de la nature, mais un don conditionnel de l’État » (Du contrat social, 1762).

Ce raisonnement vaut en particulier pour la punition du meurtre, selon Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : « La peine de mort infligée aux criminels peut être envisagée à peu près sous le même point de vue : c’est pour n’être pas la victime d’un assassin que l’on consent à mourir si on le devient. […] Tout malfaiteur attaquant le droit social devient par ses forfaits rebelle et traître à la patrie, il cesse d’en être membre en violant ses lois, et même il lui fait la guerre. Alors la conservation de l’État est incompatible avec la sienne, il faut qu’un des deux périsse, et quand on fait mourir le coupable, c’est moins comme citoyen que comme ennemi. »

 

Kant : traiter le criminel comme une fin

Le philosophe de Koenigsberg critique les arguments avancés par Beccaria (voir ci-dessous) dans ses Éléments métaphysiques de la doctrine du droit. Emmanuel Kant (1724-1804) reconnaît volontiers que la peine capitale n’est pas toujours utile, en particulier en matière de dissuasion. Mais il attaque la réduction du droit à une question d’utilité. Le droit, comme la morale, est à ses yeux bien plutôt une affaire de morale : de devoirs et d’interdits, par voie d’effets et de conséquence (« La peine judiciaire […] doit toujours être prononcée contre [le criminel] pour la seule raison qu’il a commis un crime »). Il est, par conséquent, une affaire de raison. 

Or, du point de vue de la raison, la seule punition qui peut correspondre au meurtre, c’est la mort. « Si le criminel a commis un meurtre, il faut qu’il meure. Il n’y a pas ici de commutation de peine qui puisse satisfaire la justice ; il n’y a rien de comparable entre une vie, si pénible qu’elle soit, et la mort, et par conséquent, il n’y a d’autre moyen d’appliquer au crime la loi du talion que d’infliger juridiquement la mort au criminel. » Considérer la peine du criminel en fonction de son utilité, c’est réduire ce criminel au rang de « moyen utilisable en vue des buts d’autrui », donc de ne pas le considérer comme une « fin en soi », comme un être raisonnable capable de reconnaître la justice de son châtiment. La peine de mort n’est pas le meurtre, parce qu’elle reconnaît l’individu comme une personne, un sujet de droit.

 

Hegel : faire honneur au coupable

Pour une fois, Hegel (1770-1831) est d’accord avec Kant. À ses yeux, pour l’État, la question de la peine de mort est une question de raison : elle correspond, dans sa proportionnalité, à certains crimes. Punir le criminel d’une peine adéquate, c’est le reconnaître comme un être de raison, capable de comprendre la justice de son châtiment : « En considérant en ce sens que la peine contient son droit, on honore le criminel comme un être rationnel. Cet honneur ne lui est pas accordé si le concept et la mesure de sa peine ne sont pas empruntés à la nature de son acte » (Principes de la philosophie du droit, 1820).

Punir trop faiblement reviendrait à dénier au criminel son caractère d’être rationnel. Il ne s’agit donc pas, avec la peine capitale, de chercher à « intimider » ou à « amender », pas plus qu’il n’est question de traiter le coupable « comme un animal nuisible qu’il faut mettre hors d’état de nuire » pour protéger la société. Il s’agit, à travers la puissance publique, de réaliser concrètement l’Esprit.

 

Constant : l’atrocité des substituts

Benjamin Constant (1767-1830) répond aux objections souvent opposées la peine de mort dans ses Principes de politique applicables à tous les gouvernements représentatifs et particulièrement à la Constitution actuelle de la France (1815). Par quoi remplacerait-on, en effet, la peine capitale ? « La détention, les travaux forcés, la déportation, l’exil » ? Mais toutes ces peines, « toutes les souffrances, soit physiques, soit morales, accélèrent la fin de l’existence qu’elles atteignent ».

Constant dénonce l’hypocrisie de cette peine de mort déguisée. « Les châtiments qu’on a voulu substituer à la peine de mort ne sont, pour la plupart, comme je l’ai dit ailleurs, que cette même peine infligée en détail, et presque toujours d’une manière plus lente et plus douloureuse. » Il ajoute : « La peine de mort est de plus la seule qui n’ait pas l’inconvénient de vouer une foule d’hommes à des fonctions odieuses et avilissantes. J’aime mieux quelques bourreaux que beaucoup de geôliers. » La peine de mort doit certes, à ses yeux, rester « très rare ». Mais elle n’en est pas moins parfois nécessaire.

 

Mill : moindre cruauté et efficacité supérieure

John Stuart Mill (1806-1873) défendra la peine de mort dans son Plaidoyer en faveur de la peine capitale (1868). Comme son compatriote Jeremy Bentham (1748-1832), il raisonne à partir du principe d’utilité, qui implique la moindre cruauté globale du système judiciaire. Mais le raisonnement conduit à des conclusions opposées à celles de Bentham. Pour Bentham, la peine de mort est moins douloureuse que le bagne ou la prison à perpétuité. Elle est donc moins dissuasive que ces autres formes de peine. Mieux vaut donc renoncer à la peine de mort qui est certes moins cruelle pour les criminels mais moins efficace à l’échelle de la société car moins dissuasive que d’autres sanctions.

Mill est d’accord pour dire qu’« en réalité », le bagne ou la perpétuité sont plus cruels que la peine de mort. « Comment comparer, en termes de sévérité, le fait de soumettre un homme à l’angoisse courte d’une mort rapide avec le fait de l’emmurer vivant dans une tombe, où il mènera peut-être une longue et monotone vie de dur labeur, sans aucun soulagement ni récompense, privé de toutes visions et sonorités agréables, de tout espoir, si ce n’est d’une légère atténuation de son emprisonnement physique, ou d’une légère amélioration de son alimentation ? » Mais contrairement à Bentham, Mill considère que du point de vue des criminels potentiels, la peine de mort est ce qui effraie le plus. Elle est « en apparence » plus terrifiante alors qu’elle l’est moins « en réalité ». Mill soutient donc la peine de mort qui est à la fois moins cruelle pour les individus et cependant plus dissuasive.

 

Sartre : la peine de mort révolutionnaire 

Le père de l’existentialisme soulignait en ces termes son adhésion au principe de « peine de mort politique » dans un entretien de 1973 : « Dans un pays révolutionnaire où la bourgeoisie aurait été chassée du pouvoir, les bourgeois qui fomenteraient une émeute ou un complot mériteraient la peine de mort. Non que j’aurais la moindre colère contre eux. Il est naturel que les réactionnaires agissent dans leur propre intérêt. Mais un régime révolutionnaire doit se débarrasser d’un certain nombre d’individus qui le menacent, et je ne vois pas là d’autre moyen que la mort. On peut toujours sortir d’une prison. » Et Jean-Paul Sartre (1905-1980) d’ajouter, non sans provocation : « Les révolutionnaires de 1793 n’ont probablement pas assez tué et ainsi inconsciemment servi un retour à l’ordre, puis la Restauration. »

…ET CEUX QUI SONT CONTRE

 

Thomas More : une peine absurde et contre-productive

Thomas More (1478-1535) est l’un des premiers à remettre en question la pertinence de la peine de mort, dans son Utopie (1516). Plus exactement, il insiste sur les excès de la peine de mort et dénonce en particulier son application pour punir le vol. « Combien absurde, combien même dangereux il est pour l’État d’infliger le même châtiment au voleur et au meurtrier, il n’est, je pense personne qui l’ignore. » L’argument est double. Il porte d’abord sur l’absence de proportionnalité : « Il est de toute iniquité d’enlever la vie à un homme parce qu’il a enlevé de l’argent. Car tous les biens que l’on peut posséder ne sauraient, mis ensemble, équivaloir à la vie humaine. » 

Mais l’enjeu est également pragmatique : « Si le voleur en effet envisage d’être traité exactement de la même façon, qu’il soit convaincu de vol, ou de surcroît, d’assassinat, cette seule pensée l’induira à tuer celui qu’il avait d’abord simplement l’intention de dépouiller. » Entre les lignes, on devine cependant une hostilité plus radicale à la peine capitale en général. « Alors que Dieu a retiré à l’homme tout droit sur la vie d’autrui et même sur la sienne propre, les hommes pourraient convenir entre eux des circonstances autorisant des mises à mort réciproques ? »

 

Beccaria : l’inutilité de la peine capitale

C’est assurément le plus connu des opposants à la peine de mort. « La peine de mort n’est […] appuyée sur aucun droit », affirme Cesare Beccaria (1738-1794) dans Des délits et des peines (1764). Le droit n’est que « la somme des petites portions de liberté que chacun a cédées à la société » pour assurer la préservation de la vie commune. Mais « qui jamais a voulu donner à d’autres hommes le droit de lui ôter la vie ? » Personne. Le sacrifice de la liberté des individus ne va pas jusqu’au consentement à être exécutés. La puissance publique n’est donc pas légitime à leur ôter la vie.

Du reste, ajoute Beccaria, la peine de mort n’est « ni utile ni nécessaire ». Elle n’a de sens éventuel, d’un point de vue sécuritaire, que quand « la mort [est] le seul frein capable d’empêcher de nouveaux crimes ». Toutefois, dans l’essentiel des cas, elle est vide de sens. Elle ne permet pas en particulier, sur le plan disciplinaire, dissuasif, de prévenir d’autres crimes semblables. « Le spectacle affreux, mais momentané de la mort d’un scélérat, est pour le crime un frein moins puissant que le long et continuel exemple d’un homme privé de sa liberté. » La durée et la certitude de la peine sont plus efficaces que sa brutalité. 

 

➤ À lire aussi : Les arguments de Beccaria contre la peine de mort 

 

Voltaire : la mort ne répare rien

Il fallait s’y attendre : le grand rival de Rousseau est résolument hostile à la peine capitale, comme il l’explique dans Prix de la justice et de l’humanité (1777). La loi du talion, qui voudrait compenser le meurtre par l’exécution, est une spirale entièrement négative. « Quand j’aurai fait mourir dans les tourments celui qui a tué votre frère, ce frère sera-t-il ressuscité ? […] La mort ne répare rien. » Mieux vaut chercher, dans la peine, de quoi rendre celle-ci bénéfique à l’individu lésé comme à la société. « À l’égard de l’assassin de votre frère, il sera votre esclave tant qu’il vivra. Je le rendrai toujours utile à vous, au public, et à lui-même », ajoute François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778). Seule exception, « celui où il n’y aurait pas d’autre moyen de sauver la vie du plus grand nombre », où la survie du criminel ne pourrait avoir aucun usage positif.

 

Hugo : l’inanité des arguments pour la peine de mort

Le Dernier Jour d’un condamné (1829) est l’un des textes les plus célèbres d’opposition à la peine de mort. Victor Hugo (1802-1885) y discrédite toutes les justifications du châtiment capital. « Il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. » Mais à cette fin, « la prison perpétuelle suffirait ». « Il faut que la société se venge, que la société punisse », ajoutent certains. Cependant, « se venger est de l’individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. […] Elle ne doit pas punir pour se venger ; elle doit corriger pour améliorer », ce qui est impossible avec la peine de mort qui ne laisse aucune possibilité d’expier ou de s’amender. Quant à l’argument de l’exemplarité, il ne tient pas : « Loin d’édifier le peuple, il le démoralise et ruine en lui toute sensibilité, partant toute vertu. »
 

Camus : le risque d’erreur

Albert Camus (1913-1960) présente le cas rare d’un philosophe qui a changé d’avis sur la peine de mort. En 1944, à la Libération, il est favorable à l’exécution des collaborateurs. « Il n’est pas question d’épurer beaucoup, il est question d’épurer bien. » Une décennie plus tard, il dénonce cette logique morbide dans ses Réflexions sur la guillotine (1957). Il démystifie les arguments communs des partisans de la peine capitale. « Il n’est pas prouvé que la peine de mort ait fait reculer un seul meurtrier, décidé à l’être, alors qu’il est évident qu’elle n’a eu aucun effet, sinon de fascination, sur des milliers de criminels. » L’effet dissuasif est nul. « La société ne croit pas elle-même à l’exemplarité dont elle parle » – elle exécute de fait désormais à l’abri des regards.

Camus critique aussi ce qu’il considère comme une « arithmétique grossière » qui nivèle des actes incommensurables : « L’exécution capitale n’est pas simplement la mort […] Elle ajoute à la mort un règlement, une préméditation publique et connue de la future victime, une organisation, enfin, qui est par elle-même une source de souffrances morales plus terribles que la mort. Il n’y a donc pas équivalence. » Le philosophe dénonce tout aussi fermement le risque d’erreur judiciaire, dans le cas terrible d’une sentence irrévocable : « Il y a une solidarité de tous les hommes dans l’erreur et dans l’égarement. » Une vraie justice ne peut être qu’une justice de compassion qui « répugne à la mesure définitive, irréparable, qui fait injustice à l’homme tout entier puisqu’elle ne fait pas sa part à la misère de la condition commune ».
 

Ricœur : le parcours de reconnaissance

Le philosophe de l’interprétation s’est également opposé à la peine de mort. « Nous avons certes des raisons […] de refuser la peine de mort – ne serait-ce que l’idée que nous nous faisons d’un État qui, en limitant sa propre pulsion de vengeance, s’interdit de se comporter lui aussi comme criminel sous la figure du bourreau » (Le Juste I, 1995). Mais c’est surtout la question de la « reconnaissance » qui semble poser problème à Paul Ricœur (1913-2005) dans la peine capitale. « L’idée régulatrice de la condamnation » du côté du condamné, c’est « la reconnaissance de soi comme coupable » par un être que la justice ne se contente pas de châtier mais qu’elle reconnaît comme « être raisonnable, responsable ». Or, « la reconnaissance ne ser[a] complète » que si le condamné peut « déclarer que la sentence qui lui donne tort n’était pas un acte de violence mais de reconnaissance » – que s’il a le temps d’effectuer ce « parcours de reconnaissance ».

 

Foucault : le corrigible et l’incorrigible

En 1981, en plein débat sur la peine de mort, Michel Foucault (1926-1984), penseur de la prison et du « pouvoir de faire mourir », prend la plume dans le quotidien Libération. Il juge positivement la perspective de cette abolition. « La plus vieille peine du monde est en train de mourir en France. Il faut se réjouir. » Mais « il n’est pas nécessaire, pour autant, d’être dans l’admiration », ajoute-t-il. Le débat sur la peine de mort, à ses yeux, n’a de sens que s’il interroge les racines du « pouvoir de faire mourir », de « l’exercice du droit de vie et de mort sur les individus ».

Foucault met en particulier en évidence la persistance d’un des éléments fondateurs de la peine capitale dans la plupart des systèmes où celle-ci a été abolie : « La véritable ligne de partage, parmi les systèmes pénaux, ne passe pas entre ceux qui comportent la peine de mort et les autres ; elle passe entre ceux qui admettent les peines définitives et ceux qui les excluent. » Or, en la matière, la prison à perpétuité est une peine tout aussi définitive, irrévocable que la mort. Elle suppose « la catégorie des individus à éliminer définitivement (par la mort ou la prison) », la catégorie de l’« incorrigible ».

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