Quand la place devient publique
Une recension de Victorine de Oliveira, publié leSi les places de nos villes semblent nécessairement publiques, sont-elles réellement politiques, voire démocratiques ? C’est cette passionnante question que pose Joëlle Zask dans un essai entre philosophie, architecture et urbanisme. Le cas de la place de la République à Paris lui permet de souligner toute la complexité des enjeux. À première vue, à « Répu », on se rassemble pour partager une douleur (celle des attentats de Paris), pour passer une « Nuit Debout », pour manifester. La monumentale statue de la République veille (ou surveille ?) ces tentatives d’appropriation de la place. Pour Zask, ce dispositif impose une forme de domination, de surplomb intimidant, qui paradoxalement dépolitise les lieux. Pour preuve, lors des discussions qui ont précédé le réaménagement de la place en 2013, la question de sa fonction politique et sociale n’a jamais été soulevée. De l’agora d’Athènes en passant par le forum romain, les places du Proche-Orient, d’Ukraine ou de Chine, la philosophe analyse les conditions d’une réelle prise en main des places par les citoyens, tout en reconnaissant que « la formule générale réussie de la place [est] introuvable ». L’invitation à penser nos espaces communs est déjà une forme de politisation.
Lors du confinement, les animaux ont fait leur retour en ville. La cohabitation avec eux est-elle possible ? Réponse avec le dernier livre de…
Coexister avec les animaux, c’est bien beau en théorie – et l’on peut remplir des pages émerveillées sur l’ontologie de la vie sauvage, sur l’être-au…
S’intéressant à des sujets concrets, tant esthétiques et architecturaux qu’écologiques et politiques, la philosophe, figure de proue du courant…
Aux États-Unis, en Grèce, en Australie, en Sibérie et même dans le Var… Partout dans le monde, les « mégafeux » se multiplient. Ces…
De l’interdiction de la chasse à courre à celle des piscines privées, les écologistes sont de plus en plus accusés de vouloir instaurer une « dictature…
Pour la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, la place élargie des femmes dans la nouvelle Assemblée nationale témoigne plus largement d’une «…
Pour les philosophes utilitaristes, une action est éthique dès lors qu’elle maximise le bien-être dans le monde. Cela vous semble naturel ? Eh bien, répondez aux questions ci-dessous pour déterminer si vous êtes un vrai utilitariste…
L’égoïsme pousse à agir, tandis que la morale invite à la léthargie. C’est donc la dynamique des intérêts particuliers qui stimule la prospérité d…