Après la finitude. Essai sur la nécessité de la contingence

Une recension de Martin Duru, publié le

Instantanément ou presque, ce livre est devenu culte dans les milieux les plus pointus de la métaphysique. Figure de proue d’un nouveau courant roboratif, le « réalisme spéculatif », Quentin Meillassoux entend concevoir l’être ou le monde indépendamment du sujet qui le vise. Sa thèse : la seule chose nécessaire est que tout soit contingent, même les lois de la nature. Tout peut changer du jour au lendemain. Rationnelle, implacable, la démonstration débouche sur une pensée des plus stimulantes.

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