Peut-on être écolo et avoir un iPhone ?
« Et l’Apple que tu as dans la poche, est-ce qu’écologiquement il assure ? », a assené récemment l’humoriste Jonathan Cohen à un journaliste lui reprochant d’être financé par le milliardaire et magnat de l’audiovisuel Vincent Bolloré. Décryptons cette parade grâce à la distinction forgée par Hannah Arendt entre « culpabilité » et « responsabilité ».
Tu te dis écolo… mais tu as un iPhone ? La question se présente d’emblée comme un piège, certes un peu malhonnête. Car contrairement à ce qu’elle pourrait laisser croire, elle ne porte pas sur le fait de posséder – ou non – un smartphone polluant. Lorsqu’il prononce cette phrase, votre interlocuteur cherche plutôt à renverser la vapeur, à montrer, comme Jonathan Cohen, que « tout le monde à quelque chose à se reprocher ». Autrement dit, les millions de gens qui possèdent un iPhone devraient s’occuper de leur propre bilan carbone avant de venir critiquer les autres. Cette contre-attaque classique des débats de la vie quotidienne autour de l’écologie porte bien sur les donneurs de leçons supposés, non sur les grands pollueurs, aussi millionnaires et influents soient-ils.
Les responsables et les coupables
À l’occasion de la publication du Cahier de l’Herne consacré à Hannah Arendt et dirigé par Martine Leibovici et Aurore Mréjen, nous publions avec…
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