Le numéro de catch de Donald Trump
Il y a cinquante-huit ans, Barthes élaborait, dans Mythologies, une analyse sémiotique du catch. Pure coïncidence ? Avant d’être candidat à la présidence des États-Unis, Donald Trump a participé à l’organisation de compétitions de catch jusqu’à être intronisé, en 2013, dans le Hall of Fame, le Saint des Saints, de la World Wrestling Entertainement, plus grosse fédération de lutte professionnelle nord-américaine. Barthes opposait le catch à la boxe en ces termes : « […] la boxe est un sport janséniste, fondé sur la démonstration d’une excellence ; on peut parier sur l’issue d’un combat de boxe : au catch, cela n’aurait aucun sens. Le match de boxe est une histoire qui se construit sous les yeux du spectateur ; au catch, bien au contraire, c’est chaque moment qui est intelligible, non la durée. […] L’avenir rationnel du combat n’intéresse pas l’amateur de catch, alors qu’au contraire un match de boxe implique toujours une science du futur. Autrement dit, le catch est une somme de spectacles ».
La langue classique est, pour Roland Barthes, une arme au service des dominants et de leur idéologie. L’écrivain et sémiologue reviendra plus tard sur cette affirmation radicale.
Dans « La Chambre claire », Roland Barthes part en quête de l’essence de la photographie : capturer l’être intime du modèle.
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