Les raisons de l'art. Essai sur les théories de la peinture
Une recension de Philippe Garnier, publié lePlus il s’approche de la peinture, plus le discours éprouve son insuffisance. Du coup, le philosophe qui parle de peinture se dispense presque toujours d’être peintre. Il se replie sur son propre regard et sur la nature spécifique du jugement sur le « beau ». Ce grand tournant, où la philosophie crée l’esthétique au détriment d’une théorie pragmatique de l’art, Jacqueline Lichtenstein le situe dans la Critique de la faculté de juger de Kant. La critique kantienne pose l’autonomie du jugement de goût et balaye les travaux des « amateurs » et théoriciens du XVIIe et XVIIIe siècle. Or, c’est ce fil interrompu que l’auteur tente de retrouver. Après s’être elle-même initiée au dessin et à la peinture, Lichtenstein tourne, sans vraiment nous en ouvrir la porte, autour d’une nouvelle philosophie qui saurait remettre ses concepts en jeu en accompagnant la connaissance intime de l’art.
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