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Sanaa (Yémen), le 12 janvier 2024. Muhammad al-Houthi, président du Comité révolutionnaire suprême du mouvement Houthi. © AP/Sipa

International

Qui sont et que veulent les Houthis du Yémen ?

Marieke Brandt, propos recueillis par Octave Larmagnac-Matheron publié le 21 février 2024 9 min

Les actes de piraterie commis récemment par les Houthis en mer Rouge et les frappes de représailles lancées par les États-Unis ont attiré l’attention internationale sur ce mouvement insurrectionnel né dans les années 2000. La chercheuse Marieke Brandt, autrice de Tribes and Politics in Yemen: A History of the Houthi Conflict (« Politique et tribalisme au Yémen. Une histoire du conflit houthi », 2017) et de The Tale of a Feud : Domination, Resistance, and Agency in Highland Yemen (« Aux sources d’une querelle. Action, domination et résistance dans les hauts-plateaux yéménites », 2023), revient sur l’histoire complexe du houthisme.


 

D’où vient le nom “Houthi” ?

Marieke Brandt : Le nom de « Houthi » (الحوثيين) est apparu au début des années 2000 et vient de la famille al-Houthi, dont les membres ont fondé et façonné le mouvement, qu’ils continuent de dominer aujourd’hui. La famille al-Houthi a toujours été et reste le visage du mouvement : de Hussein Badreddine al-Houthi (décédé en 2004), fondateur et premier dirigeant, à son demi-frère Abdul-Malik al-Houthi, dirigeant actuel, en passant par Mohammed Ali al-Houthi, président du Comité révolutionnaire suprême. Ce n’est qu’au cours de la « conférence de dialogue national » de 2013-2014 qu’ils ont commencé à s’appeler Ansar Allah (أنصار الله), alors qu’ils se transformaient d’un mouvement de résistance local à une force politique nationale – un processus qui nécessitait le développement d’un programme politique. Le nom d’Ansar Allah (« les partisans de Dieu ») fait écho à d’autres mouvements chiites et islamistes au Moyen-Orient, dont beaucoup portent des noms très similaires. Cependant, la désignation originale « Houthis » est encore largement utilisée, même par les premiers concernés. Certains observateurs pensent que ce nom a des connotations péjoratives. Ce n’est pas le cas. Au contraire, en raison de l’immense vénération et du respect du mouvement pour cette famille, ce serait une sorte de blasphème que de prétendre que le terme « Houthi » a des connotations péjoratives.

“Épuisée, vidée et appauvrie par des décennies de guerre et d’impôt brutal, prise en otage par des idéologies radicales comme celle des Houthis, la population yéménite est dans une situation désastreuse”

 

Comment s’est développé le mouvement ?

Il est difficile de résumer les choses en quelques mots. Le mouvement a commencé à se former au Yémen au début des années 2000 sous la tutelle de Hussein al-Houthi, donc. À cette époque, il s’est différencié des efforts plus larges du revivalisme zaydite pour suivre sa propre voie, façonnée par les interprétations de Hussein (que certains ne reconnaissent plus comme relevant du « vrai » zaydisme). Le mélange évocateur de revivalisme zaydite, de justice sociale et de récits anti-impérialistes réalisé par Hussein al-Houthi, combiné aux privations religieuses et économiques locales et à la colère populaire face à la coopération du régime du président de l’époque, Ali Abdallah Saleh, avec la « guerre contre la terreur » menée par les États-Unis, tout cela a rapidement attiré un grand nombre de partisans. Ce mouvement avait le potentiel pour ébranler les fondations idéologiques quelque peu taries de l’État républicain et était perçu comme une menace existentielle par le régime de Saleh. Les affrontements militaires ont commencé en 2004 et, jusqu’à ce jour, le mouvement est resté en guerre contre des ennemis internes et externes changeants. Inutile de dire qu’il a encaissé toutes ces confrontations et qu’il en est même sorti plus fort à chaque fois.

“L’idéologie houthie est un mélange d’islamisme zaydite, d’apports sunnites, de tiers-mondisme, d’anti-impérialisme, de post-colonialisme, d’études subalternes et d’éléments empruntés au khomeinisme”

 

Quelles sont les spécificités du zaydisme ?

Les zaydites forment une branche de l’islam chiite dont le nom remonte à leur éponyme, Zayd b. Ali, l’arrière-petit-fils d’Ali b. Abi Talib, qui s’est révolté en 740 après la mort de l’imam al-Hussein [le petit-fils de Mahomet] à Kerbala contre la domination omeyyade. Reconnaissant Zayd b. Ali comme son fondateur, le zaydisme se distingue du chiisme iranien duodécimain. L’un des principes les plus importants et les plus controversés du zaydisme est son insistance sur le règne vertueux des ahl al-bayt (أَهْل البَيْت), également appelés – quoique moins précisément – Hachémites, c’est-à-dire les descendants du Prophète. La doctrine zaydite attribue aux Hachémites un rôle de dirigeant dans les affaires religieuses et séculières. L’insistance des Houthis à réinstaller la suprématie et le leadership hachémites est clairement le talon d’Achille du mouvement, qui leur a coûté beaucoup de sympathie et de soutien au niveau local et a suscité une inimitié et une résistance amères parmi les Yéménites, même parmi les autres zaydites. Le caractère potentiellement révolutionnaire de la doctrine zaydite originelle découle de la notion de « soulèvement » actif (en arabe khuruj, خروج) contre des dirigeants considérés comme injustes ou illégitimes, ou contre de simples prétendants, ce qui a historiquement causé beaucoup de troubles dans le Yémen zaydite. Toutefois, cette éthique « révolutionnaire » n’est pas spécifique au zaydisme, mais est au cœur de nombreux mouvements chiites et djihadistes. Bien que le houthisme soit enraciné dans la tradition zaydite du Yémen et dans les précédents historiques, je pense qu’il est mieux compris comme un mouvement politique plutôt que sectaire. D’un point de vue idéologique, le mouvement est au fait des enjeux contemporains, il s’appuie sur des traditions locales et mondiales et s’inscrit dans des réseaux idéologiques mondiaux en pleine évolution. Les idéologues houthis créent un cadre de pensée composé d’un mélange d’islamisme zaydite (avec plusieurs caractéristiques nouvelles, en partie empruntées à l’islamisme sunnite, en partie caractéristiques du zaydisme), de tiers-mondisme, d’anti-impérialisme, de postcolonialisme, d’études subalternes et d’éléments empruntés au khomeinisme iranien. Si l’idéologie des Houthis est encore fluide, elle est clairement en passe de devenir un « grand projet », pour reprendre l’expression de Samuli Schielke.
 

Quelle était la position de l’État républicain envers le zaydisme ? Et si le houthisme ne représente pas l’ensemble du zaydisme, il est tout de même une réaction à la marginalisation du zaydisme au sein du Yémen moderne, n’est-ce pas ?

L’avant-dernier souverain zaydite du Yémen, Yahya Mohammed Hamid ed-Din (mort en 1948), a joué un rôle crucial dans la construction de l’État moderne dans le nord du Yémen après la fin de la seconde occupation ottomane et a défendu avec succès son royaume contre les puissances impériales et coloniales qui empiétaient sur le Yémen. Après la révolution de 1962, qui a renversé le dernier souverain zaydite, les Hachémites ont perdu leur statut de premier plan, ce qui a provoqué leur mécontentement. La position de la République vis-à-vis du zaydisme a toujours été ambivalente. Le problème du zaydisme, comme nous l’avons mentionné, est qu’il exige que les membres de la strate hachémite ou ahl al-bayt gouvernent dans la droiture, ce qui est essentiellement incompatible avec le républicanisme. Après 1962, la République a cherché à créer une nouvelle identité nationale fondée sur un islam d’État non sectaire et un héritage tribal (c’est-à-dire non hachémite). Après quarante ans de républicanisme, la prétention hachémite renouvelée au leadership, aujourd’hui incarnée par les dirigeants houthis, n’est plus recevable pour de nombreux Yéménites, même pour de nombreux zaydites. Derrière une façade de devises révolutionnaires et de propagande anti-impérialiste, les dirigeants houthis sont enracinés dans des visions d’autocratie et de suprématie hachémites, que beaucoup de leurs compatriotes trouvent amèrement offensantes, même lorsqu’ils partagent certaines des perspectives politiques des Houthis.

“Derrière une façade de devises révolutionnaires et de propagande anti-impérialiste, les dirigeants houthis sont enracinés dans des visions d’autocratie et de suprématie hachémites”

 

Le houthisme est aussi une réaction à la pénétration des mouvements sunnites au Yémen, influencé par l’Arabie saoudite voisine ?

Cela a certainement joué un rôle, oui. L’esprit potentiellement révolutionnaire du zaydisme, associé au velléités d’accession au pouvoir des Hachémites, était profondément suspect pour les dirigeants républicains : à partir de la fin des années 1970, la République a commencé à investir dans le sunnisme pour des raisons politiques, ce qui a conduit à de fortes influences islamistes sunnites au sein du gouvernement, de l’armée et de l’administration. Dans la doctrine salafiste, par exemple, l’obéissance à un dirigeant est obligatoire, ce qui rend le salafisme beaucoup plus acceptable pour les élites politiques et le gouvernement de l’État au Yémen que le zaydisme, potentiellement révolutionnaire. L’Arabie saoudite s’est également activement investie dans la diffusion de l’islamisme sunnite au Yémen, générant un potentiel de conflit important, en particulier dans la partie la plus septentrionale du Yémen, qui reste dominée par les zaydites.

 

Ceci expliquerait le soutien de l’Iran aux Houthis ?

On associe souvent les Houthis à l’Iran, mais ce n’est pas si simple. La tradition intellectuelle zaydite est l’un des héritages les plus riches du monde islamique et, tout au long de l’histoire, il y a toujours eu de vifs échanges entre les érudits zaydites et les érudits chiites iraniens. Le mouvement houthi a également des liens intellectuels anciens et nouveaux avec l’Iran, et il est profondément influencé par la pensée politique de la révolution islamique iranienne, qui met fortement l’accent sur les notions de justice sociale, de libération et de résistance à l’influence occidentale au Moyen-Orient. Toutefois, l’influence et le soutien directs de l’Iran sont apparus relativement tard, à la suite de l’internationalisation progressive du conflit houthi depuis 2009. Malgré cela, l’Iran n’exerce pas de contrôle direct sur les Houthis. La relation entre l’Iran et les Houthis doit plutôt être considérée comme une coopération et un alignement d’intérêts. En ce qui concerne la structure du régime, le discours et l’imagerie, les Houthis doivent également beaucoup à l’expérience de la République islamique d’Iran. Mais cela ne veut pas dire que les Houthis essaient de reproduire l’expérience iranienne. Il est préférable de ne pas considérer le mouvement houthi comme un mandataire de l’Iran, mais plutôt comme un mouvement aux objectifs idéologiques similaires qui a cherché à imiter certains aspects de la révolution iranienne.

“Le mouvement houthi n’est pas un mandataire de l’Iran, mais plutôt un mouvement aux objectifs idéologiques similaires qui a cherché à imiter certains aspects de la révolution iranienne”

 

Les Houthis ont récemment commis des actes de piraterie dans une zone commerciale essentielle au commerce mondial. Pourquoi ? N’était-il pas risquer de provoquer ainsi les grandes puissances du globe, à commencer par les États-Unis ?

Ces attaques sont une réponse à la guerre entre Israël et le Hamas. Le soutien des Houthis à la cause palestinienne est ancien et réel. Leur slogan « Dieu est le plus grand, mort à l’Amérique, mort à Israël, malédiction sur les Juifs, victoire de l’Islam » a été forgé au début des années 2000 pendant la seconde intifada palestinienne et s’inspire d’une devise iranienne populaire. Pendant longtemps, les Houthis ont été moqués pour ce slogan et sa pertinence en ce qui concerne les luttes internes au Yémen a été remise en question. Aujourd’hui, leur slogan a soudainement des implications dans le monde réel. Il permet aux Houthis d’inscrire leur combat dans un contexte géopolitique plus large et de se présenter comme des partisans de la cause palestinienne, qui jouit d’une grande popularité. Plus important encore, après le dénouement de la guerre contre la coalition saoudo-émiratie, les Houthis ont désespérément besoin d’un nouvel ennemi. Le mouvement est en guerre depuis 2004, soit depuis vingt ans. La guerre a toujours soutenu et enhardi le mouvement ainsi que façonné l’état d’esprit de ses dirigeants. Le mouvement a atteint un point où il peut difficilement fonctionner sans guerre. La société yéménite se fragmente très facilement et seul un ennemi extérieur commun maintient la cohésion du mouvement. Une fois qu’il n’y a plus d’ennemi, l’unité et le mouvement s’effondrent. C’est pourquoi la population est désormais intoxiquée et mobilisée par des discours enflammés et des stratégies d’agitation. Avec les frappes de représailles américaines et la labellisation du mouvement sous les « organisations considérées comme terroristes » (Specially Designated Global Terrorists) par l’administration Biden, les Houthis se voient élevés au rang d’ennemis directs des États-Unis. Pour le mouvement, il s’agit d’un changement de registre et d’un bond en avant. Ils sont désormais quelqu’un ! La pire chose qui puisse leur arriver serait d’être simplement ignorés.

“Le mouvement houthi a atteint un point où il peut difficilement fonctionner sans guerre. La société yéménite se fragmente très facilement et seul un ennemi extérieur commun maintient la cohésion du mouvement”

 

Un dernier mot, pour conclure ?

Ayant vécu parmi les Yéménites à Sanaa pendant cinq ans et entretenant des contacts étroits avec eux, j’ai abandonné depuis longtemps l’idée que tout le monde est agité par la religion ou l’idéologie. Les Yéménites comptent parmi les personnes les plus aimables que j’ai jamais rencontrées : intelligentes, attentives, hospitalières, curieuses et tolérantes. Derrière les clips vidéo de propagande des Houthis soigneusement mis en scène et à l’esthétique totalitaire et agressive se cache une population de plus en plus épuisée, fatiguée, vidée et appauvrie par des décennies de guerre et d’impôt brutal. Les Yéménites ordinaires veulent simplement une vie décente, la stabilité et voir leurs enfants grandir en paix. Il est tragique que le printemps arabe de 2011 ait suscité tant d’espoirs d’amélioration et d’un gouvernement plus équitable et plus juste au Yémen – des espoirs qui ne pouvaient qu’être déçus. Les révolutions tiennent rarement leurs promesses. Ceux qui étaient relativement modérés dans leur idéologie – les femmes, les jeunes et les groupes de la société civile, les minorités, même les Houthis modérés – ont tout simplement été mis de côté par les courants radicaux. Aujourd’hui, il semble que les Yéménites soient tombés de Charybde en Scylla. Leur situation est désastreuse et je suis de tout cœur avec les gens simples du Yémen qui continuent d’endurer des épreuves inimaginables.

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