Avec Britney Spears, bienvenue dans l’ère des stars fragiles
Un récent documentaire révèle une image de la pop-star Britney Spears bien différente de l’image de la capricieuse écervelée. Elle y apparaît comme une victime du sexisme de l’industrie du disque et d’une famille manipulatrice. Une nouvelle image de la star se dessine-t-elle, fondée non plus sur sa gloire inaccessible, mais sur sa vulnérabilité ? Biopic philosophique.
De Mickey au fantasme hétérosexuel
Lorsque Britney Spears entame sa carrière, elle n’est qu’une enfant. À tout juste 10 ans, elle participe à l’émission Star Search, l’une de ses premières apparitions télévisées. Sa performance est époustouflante. Rauque et ample, c’est surtout sa voix qui étonne. Elle est à mille lieues de celle, plus aiguë, caressante et sucrée qu’on lui connaîtra dix ans plus tard, une fois retravaillée dans les studios de son label Jive Records. Déjà, les questions et les remarques inappropriées plombent le plateau. « As-tu un petit copain ? », lui demande l’animateur. Alors qu’elle lui répond que non, « parce qu’ils sont méchants », l’animateur aux cheveux blancs avance cette plaisanterie d’un goût douteux : « Je ne suis pas méchant, moi, je pourrais pas faire l’affaire ? — Ça dépend », répond l’enfant visiblement gênée.
Les années Mickey Mouse Club la montrent encore sous les allures joyeuses et décontractées de l’enfance. Elle participe aux côtés, entre autres, de tout jeunes Cristina Aguilera, Ryan Gosling et Justin Timberlake (son futur compagnon, nettement plus approprié dans le rôle que l’animateur cité plus haut) à ce programme Disney. Une fois sous contrat, Britney Spears endosse toutefois le costume d’un fantasme hétérosexuel masculin banal : la school girl forcément vicieuse aux jupes courtes et au nombril à l’air (la polémique autour du « crop top » n’était pas encore passée par là). Le clip du tube qui fait décoller sa carrière, … Baby One More Time, ne s’embarrasse même pas d’ambiguïtés. Nous sommes en 1998, et Britney Spears a 17 ans.
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