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C’est le nombre de personnes tuées en France suite à un refus d’obtempérer, depuis le début de l’année. La disproportion entre le délit et la « peine » relance la question : la police a-t-elle un problème avec la violence ? Oui, répondait Walter Benjamin dans Pour une critique de la violence (1921). Cette dérive inhérente à la structure « de la police tient à l’absence de toute séparation entre la violence qui fonde le droit et celle qui le conserve ». Amenée sans cesse à intervenir dans des situations incertaines d’un point de vue juridique, la police tend à sortir du seul cadre de la légalité et à s’arroger le pouvoir de juger et de sanctionner d’un même geste.
Lorsqu’on obéit, par définition, on se soumet. À première vue, la liberté suppose donc l’absence d’obéissance. Mais cette définition de la liberté…
Faut-il obéir aux policiers coûte que coûte ? À quelles conditions peut-on éventuellement désobéir ? Cette question ressurgit à l…
Walter Benjamin aimait les mots, les femmes et les villes. Berlin, Paris, Moscou, Ibiza, ce Juif berlinois parcourt la vie en flâneur. Rejeté par…
Johnny Hallyday a été une « icône » pour des générations de Français. Comment comprendre un tel succès ? Invité du Grand soir 3 de France 3,…
Pendant les rassemblements contre la “loi travail”, les heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont été très brutaux, chaque partie…
La loi du plus fort n’existe pas pour l’auteur du Contrat social. Afin d’établir un ordre politique juste, la force doit se transformer en droit, l’obéissance en devoir.
Alors que l’Opéra de Lyon s’apprête à mettre en scène "Benjamin dernière nuit", l’opéra qu’il a écrit sur la fin tragique du philosophe à la frontière franco-espagnole en 1940, Régis Debray revient sur son itinéraire et la portée de …
La responsabilité de l’État français dans le massacre des manifestants algériens par la police française le 17 octobre 1961 à Paris a été…
