Tout Michel-Ange ou presque, en un seul récit et 1000 images (tome 2, 1512-1564)
Une recension de Alexandre Lacroix, publié leLorsque Michel-Ange achève le plafond de la Sixtine en 1512, il a 37 ans. Il vivra jusqu’à l’âge de 88 ans mais ne peindra presque plus. Après ses 40 ans, il n’achève guère de nouvelle sculpture non plus. Que s’est-il passé ? Les commentateurs ont beaucoup insisté sur la mélancolie de ce génie de la Renaissance, mais le mérite de ce volume consacré à la seconde période de Michel-Ange, scénographiée en images et en textes par l’historien et critique Hector Obalk, est de nous montrer que le maître n’a cessé de poursuivre une recherche exigeante, même et surtout dans l’inachèvement. Ainsi, avec d’admirables sanguines, comme la Crucifixion du Christ et des deux larrons (1523) ou le Culte du serpent d’airain (1530), Michel-Ange s’aventure au-delà de la figuration, faisant disparaître les visages des personnages, fondant pour ainsi dire les formes des corps en mouvement dans l’épaisseur du papier, noyant les contours dans l’ambiguïté et anticipant par là même sur Cézanne. À y regarder de très près, rien n’est plus saisissant que de voir passer, dans ces œuvres tardives, des « nuages d’humanité », qui nous donnent à ressentir le sfumato de notre condition.
On l’imagine volontiers en marcheur solitaire sur les hauteurs de Nice ou à Gênes, mais on oublie parfois que Friedrich Nietzsche a d’abord été un professeur…
— Julien Staszewski, 17 ans, terminale L, en fac de philosophie (parcours général) à Paris (Paris-1). 16/20 en 2012.
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