Société et solitude
Une recension de Cédric Enjalbert, publié leÉcrits à sauts et à gambades, les douze essais de Société et Solitude d’Emerson composent une mosaïque mêlant poésie, philosophie et anecdotes. Le philosophe américain (1803-1882), ami de Thoreau et fer de lance du transcendantalisme – une croyance en l’unité du monde, influencée par les sagesses orientales –, forge sa pensée à la confluence de sa foi protestante et de sa culture romantique. Elle tend vers le perfectionnisme, qui repose sur la réalisation du plus grand accomplissement personnel. Côtoyant des pensées sur les arts et l’agriculture, le courage ou la civilisation, le premier essai, qui donne son titre au recueil, s’ouvre sur le récit d’un voyage d’Emerson, en compagnie d’un homme délicat mais handicapé par sa « gaucherie sociale ». L’occasion de réfléchir sur ce paradoxe : la nécessité de la société pour la réalisation de soi et le « besoin organique de solitude ». « L’homme doit être vêtu des habits de la société, sinon nous avons l’impression de quelque chose de pauvre ou de nu […]. De temps à autre, un homme d’une nature exquise peut et doit vivre seul ; mais si vous cloîtrez la majorité des hommes, vous les désagrégez. »
Votre vie, le monde, les autres… Tout vous paraît absurde… Plutôt que de succomber à l’angoisse, pourquoi ne pas découvrir Emerson, conseille Adèle Van Reeth. Pour elle, le philosophe américain, en plaçant l’individu au cœur de sa…
9 millions d’Anglais souffrent d’isolement selon la Croix-Rouge britannique. Pour le philosophe Julian Baggini, la récente création outre-Manche d…
Question de Pierre Renard.
Son nom est associé à la principauté de Monaco et à la Une des magazines, mais elle est aussi passionnée de philosophie. Charlotte Casiraghi ouvre ce mois-ci les premières Rencontres philosophiques de Monaco consacrées à l’amour. Face à…
On connaît le célibat des prêtres, mais on ignore généralement qu’il existe aussi un célibat philosophique, dont la tradition est plus ancienne encore.
La série américaine Dexter propose une méditation sur l'indifférence et la moralité.
« J’ai au plus 1 min par voiture. » Christian connaît à la seconde près le temps imparti pour les retouches de peinture. Il travaille à la chaîne depuis près de trente ans dans l’industrie automobile. « On n’a plus le temps de penser,…