Transcendantal Malick
Rare et atypique, le réalisateur du Nouveau Monde nourrit son œuvre de la pensée d’Emerson et de Thoreau. Odes à la nature, ses films déclinent le mythe américain de l’impossible harmonie.
Il y a un mystère Malick. Dans les années 1970, le cinéaste américain s’affirme d’emblée comme l’un des plus grands avec Badlands (1973) et Les Moissons du ciel (1978) puis, tel un Rimbaud du cinéma, il se tait pendant vingt ans. Il revient, en 1998, avec La Ligne rouge, où les grands noms de Hollywood (George Clooney et John Travolta, entre autres) se bousculent pour faire une apparition. Le Nouveau Monde, son quatrième film en trente ans, invite à dépasser le caractère en apparence intriguant d’un personnage qui n’accorde aucun entretien et se refuse à toute divulgation de sa propre image. On a pu le voir faire l’acteur dans son premier film mais, depuis, seuls ses proches et ses collaborateurs savent à quoi il ressemble.
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