L’ultime chef-d’œuvre
“Les Frères Karamazov” est le testament littéraire et philosophique du romancier russe.
Les Frères Karamazov est l’ultime chef-d’œuvre de Dostoïevski, son testament littéraire et philosophique. La genèse en remonte à 1878, lorsque l’écrivain, terrassé par le deuil de son fils, se rend au monastère d’Optina Poustyne, haut lieu de la spiritualité russe. Il s’y entretient notamment avec le starets Ambroise – les startsy sont les patriarches, les maîtres de conscience de l’orthodoxie chrétienne russe – qui deviendra, sous le nom de Zossima, l’un des personnages clés du roman. En 1879, Les Frères Karamazov commence à paraître, par chapitres, dans la revue Le Messager russe. Malade, s’épuisant à la tâche, Dostoïevski termine l’ouvrage à la fin de l’année 1880, annonçant qu’il a l’intention d’« écrire encore vingt ans » – alors qu’il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre…
Dans le récit du “Grand Inquisiteur” issu des “Frères Karamazov”, Dostoïevski met le lecteur face à un paradoxe : comment choisir entre la rudesse d’une liberté, qui nous condamne à la solitude et à l’inquiétude et la douceur d’un…
Échapper à la spirale du mal, garder le respect de soi malgré la faute, rebondir lorsqu’on a touché le fond : tels sont les problèmes avec…
Appel à l’endurance, à une vie sobre, acceptation de la mort… : à sa naissance, le christianisme semble s’apparenter au stoïcisme. Mais une question les oppose : la volonté, remède pour les stoïciens, source des maux pour les…
Deuils, bagne, exil, la vie de l’auteur des Frères Karamazov connaît de nombreux accidents. De ces années d’errance, entre jeux de hasard et…
Dans l’œuvre de Dostoïevski, le mal donne lieu à d’intenses débats. Pour l’un des frères Karamazov, Ivan, il est injustifiable : la souffrance d’un enfant innocent anéantit l’idée d’une providence divine. Mais Dostoïevski lui-même…
C’est l’un des plus grands historiens vivants. Son œuvre, traduite dans le monde entier, éclaire les vies minuscules de la Renaissance, hérétiques…
Peut-on croire en un Dieu qui serait responsable du mal ? La grande question des Frères Karamazov de Dostoïevski hante toujours les philosophes. Et divise profondément croyants et athées.
Au début, il y a un paradoxe tout simple, exprimé il y a près de cent cinquante ans par Dostoïevski. « Plus j’aime l’humanité en général et moins j’aime les gens en particulier », avoue, un peu honteux, un personnage des Frères…