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Brève rencontre avec Jacques Schlanger

Marion Rousset publié le 2 min

Professeur de philosophie à l’université hébraïque de Jérusalem, il est l’auteur notamment de Solitude du penseur de fond (1990) et d’Apologie de mon âme basse (2003). Dans son dernier essai Impossible sagesse, il interroge la recherche de la sagesse.

Vous prônez la « philosophie de chambre ». Est-ce une manière spécifique de philosopher ?

C’est une philosophie de l’intimité qui s’oppose à la grande philosophie, « symphonique ». La philosophie, pour moi, consiste à apprendre à bien vivre. C’est une discipline intérieure, privée. Chez la plupart des philosophes qui ne le disent pas, le « je » est pourtant là, alors autant l’accepter. J’ai moi-même commencé ma carrière en disant « on ». Lorsque je livre ma réflexion sur mon corps et mes envies, je fais de la philosophie de chambre. Je parle de moi d’une manière qui n’est pas égoïste, car, en parlant de moi, je parle de nous. Cette philosophie n’est pas autobiographique. Je ne suis pas un modèle mais un échantillon.

Expresso : les parcours interactifs
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Pourquoi avons-nous tant de mal à être heureux ? Parce que nous ne suivons pas le chemin adéquat pour atteindre le bonheur, nous explique Épicure, qui propose sa propre voie. 
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