Avez-vous bien repéré les discours péremptoires ?
Les discours 1 et 2 sont péremptoires. Le discours 1 n’exprime pas d’argument en faveur de la verdure, bien qu’à la limite, l’évocation finale des yeux posés sur des parterres de fleurs puisse être interprétée comme un embryon d’argument esthétique. Le discours 2, lui, est une liste de prescriptions sans que soit jamais exprimé leur fondement, certainement la volonté d’éviter les tensions avec les habitants du pays concerné, mais le discours en soi ne le dit pas. En revanche, le discours 3 contient une argumentation : la librairie doit être réorganisée pour permettre aux clients de s’orienter plus rapidement, sous prétexte qu’aujourd’hui les gens ne flâneraient plus dans les librairies, y entreraient avec une attente précise à laquelle répondre rapidement.
Les ressources infinies de l’éloquence permettent de créer des discours non argumentés, où, au fond, seule la thèse est présente : des discours péremptoires. Rappelons qu’un argument, c’est fondamentalement une seconde thèse posée en…
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