Aristote. Biographie
Aristote est né en 384 av. J.-C. à Stagire, en Macédoine, où son père Nicomaque est médecin du roi et sa mère sage-femme. À 17 ans, il rejoint l’Académie de Platon à Athènes, où il se fait remarquer par son intelligence et son esprit critique : se déclarant « ami de Platon, mais encore plus de la vérité », il s’oppose en effet à la théorie des Idées, tout en enseignant la rhétorique à l’Académie. Tous les dialogues d’inspiration platonicienne qu’il a composés à cette époque ont été perdus. À la mort de Platon (348 av. J.-C.), lorsque la direction de l’école platonicienne lui échappe, il quitte Athènes pour l’Asie mineure, où il rejoint son ami le tyran Hermias d’Atarnée qui lui donne sa fille adoptive en mariage. À la tête d’une école de philosophie à Assos, puis sur l’île de Lesbos, il entreprend avec son disciple Théophraste des recherches sur les animaux et la nature, exposées dans L’Histoire des animaux et la Physique. Il commence vraisemblablement à écrire l’Organon et Les Politiques, avant que le roi Philippe II de Macédoine ne l’appelle en 343 av. J.-C. pour être précepteur de son fils Alexandre. En 335, Aristote est de retour à Athènes, désormais soumise à la Macédoine. Il y fonde une troisième école, le Lycée (situé près d’un temple dédié à Apollon Lycien), aussi désignée comme l’école « péripatéticienne » (du grec peripatetikos, qui se promène), puisque le maître et ses élèves ont l’habitude de discuter en marchant. C’est pendant cette période qu’auraient été achevées la Métaphysique et l’Éthique à Nicomaque. Mais en 323, la mort d’Alexandre réveille l’hostilité du parti antimacédonien à Athènes : accusé d’impiété pour avoir dédié un Hymne à la vertu au tyran Hermias, Aristote, à la différence de Socrate, prend la fuite afin d’échapper à la condamnation à mort. Réfugié à Chalcis, sur l’île d’Eubée, il meurt quelques mois plus tard, en 322 av. J.-C., à l’âge de 62 ans.
Du courage, il en a assurément fallu à David Perry, un chauffeur de taxi anglais, pour sortir à toute vitesse de son véhicule et y…
Philippe Forest a été récompensé mardi 7 juin 2016 par le prix Goncourt de la biographie pour son ouvrage consacré à “Aragon”, dont il éclaire le “mentir vrai”.
Si Tintin ose braver la quarantaine, c’est parce qu’il s’agit pour lui de sauver une vie en danger. C’est le courage socratique que partagent…
« Je suis un expérimentateur et non pas un théoricien. » Au carrefour de la philosophie et de l’histoire, Michel Foucault n’a cessé de manipuler…
Pour Socrate, la notion de courage est inséparable de la vertu, et nul n’est courageux s’il sert une cause ambiguë ou injuste. Pour Sade, au…
À 17 ans, Leïla a dû choisir : promettre de se marier avec un musulman ou perdre sa famille. Pour elle, c’est le pardon qui demande le plus de courage.
Comment est-on passé du modèle antique du courage, incarné par les héros d’Homère, à sa version contemporaine, nettement plus modeste, qui…
Laissons les lâches se justifier ; le courage, lui, s’impose d’emblée, sans calcul. C’est un acte posé, une sagesse irréfléchie.