Œuvres littéraires
Une recension de Maurice Merleau-Ponty, publié leD’où ça procède, une pensée ? Cette question passionnait J.-B. Pontalis, philosophe, psychanalyste et écrivain. C’est pourquoi il aimait tant Paul Valéry dont les Cahiers lui donnèrent l’occasion « mieux qu’aucun philosophe » d’assister à la genèse d’une pensée. Aucun philosophe : ni Merleau-Ponty, qu’il admirait, pas plus que Sartre – « l’homme tranchant » – ni Lacan, deux figures tutélaires avec lesquelles il rompit. « Je tiens pour suspecte, écrivait-il dans L’Amour des commencements, une pensée qui, tout en s’en défendant, a réponse à tout et tient à l’écart sa propre incertitude ». Pontalis a projeté toute sa vie de tirer un jour le portrait de « son » Valéry. L’été avant sa mort survenue le 15 janvier 2013, il en rédigea les dix premières pages, pleines d’hésitation et de sûreté, à sa manière, publiées en fin de ce volume Quarto consacré à son œuvre littéraire. Lire Pontalis, c’est entrer dans l’entre-deux de la relation. Les marges, les limbes, les nuages, les fenêtres, ouvrent son espace ; le goût de l’origine et de l’inachevé suspend sa temporalité entre l’éphémère et l’éternité. De Valéry, il écrit : « il est, lui, l’être multiple, proche de tous ceux différents les uns des autres et de lui-même ». On ne saurait mieux dire de Pontalis.
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