Les intermittences de l'être : Lecture du Sophiste de Platon
Une recension de Juliette Ihler, publié leCommentaire du cœur du Sophiste de Platon, Les Intermittences de l’être analyse le problème de l’erreur, cette possibilité de dire le faux. Emmanuelle Rousset invite son lecteur à voyager sur les pentes escarpées de l’ontologie platonicienne, entre sensible et intelligible. « Non seulement l’âme de l’homme mais le sensible tout entier est désir, soif de plus que soi, résidu d’absolu, regret d’intensité promise. » L’existence du faux implique celle du non-être, hypothèse exclue par Parménide, pour qui seule l’unité de l’être existe. Pour sortir de l’impasse, l’Étranger d’Élée opère une distinction : le non-être n’est pas l’inexistant, mais une identité qui diffère de ce que l’on présume. C’est dans le décalage du dire et de l’être que réside la possibilité d’une parole fausse. Intermittente, cette « moirure » d’être et de non-être devient la condition de tout discours, un horizon qui, toujours, vient relancer la pensée.
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L’éclairage de Stéphane Haber
Des extraits choisis de l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau et les commentaires de Céline Spector.