L'actualité de la philosophie : Et autres essais
Une recension de Anne-Sophie Moreau, publié leEn 1931, dans une Allemagne en proie au nazisme, le jeune Adorno interroge « l’actualité de la philosophie ». Car elle se porte mal. Après l’échec de l’idéalisme, qui tentait de saisir le réel dans sa totalité, la philosophie se voit privée de sa quête de vérité par le triomphe du discours scientifique. Partant de ce constat, il se livre à un dialogue avisé avec ses contemporains : Husserl, Heidegger et Lukács… Outre un témoignage unique de l’état de la pensée à son époque, ces trois conférences révèlent la force critique d’Adorno, qui propose le programme d’une philosophie en proie à l’histoire et à la négativité du réel. Contre les illusions d’une phénoménologie qui persiste à rétablir des structures ontologiques, le futur représentant de l’École de Francfort pose les fondements d’une pensée qui se heurte à « la réalité fraîchement éclose ». Le matérialisme dialectique est né, évitant le double écueil des discours abstraits sur l’être et de l’éparpillement sociologique : « Car l’esprit n’est sûrement pas capable de produire ou de comprendre la totalité du réel ; mais, à échelle réduite, en petit, il permet d’y pénétrer et, à ce niveau, de faire exploser le cadre du simple étant. »
Tous les étudiants en philosophie connaissent son nom. Alexis Philonenko, disparu en 2018, est un commentateur précieux pour qui veut étudier, entre autres,…
Philomag vous propose chaque semaine une sélection d’articles parus dans la presse française et étrangère. Des articles qui nous ont surpris,…
Face à la progression de la pandémie, doit-on vraiment attendre que les habituels essais cliniques prouvent l’efficacité d’un médicament avant de…
L’ouvrage / Essais de théodicée (1710)L’auteur / Gottfried Wilhelm LeibnizRésumé / « Dieu n’a pas créé le mal sur la Terre et ne l’a pas non plus laissé surgir par faiblesse, mais il a juste choisi le monde, parmi tous ceux qui auraient pu…
D’un côté, les « schizos », ceux pour qui le moi n’a aucune unité et qui prônent l’ouverture des possibles. De l’autre, les « paranos », qui cadenassent leur ego et visent la perfection. Deux tendances qui ont eu leurs maîtres et leurs…
Après Va savoir, Jeanne Balibar renoue avec l’univers de Jacques Rivette. Dans son dernier film – Ne touchez pas à la hache – elle incarne une héroïne de Balzac, la duchesse de Langeais. Une femme qui a peur de s’abandonner.
Paul Veyne remporte ce lundi le Prix Femina de l'essai pour “Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas”, paru aux éditions Albin Michel.
Tobie Nathan, chroniqueur à Philosophie magazine, est le lauréat du prix Femina 2012 de l’essai, pour Ethno-roman. Entrelaçant le récit de sa vie d’intellectuel et de diplomate né en Égypte, avec le récit de l’aventure de l’ethnopsychiatrie, cette…