La vraie gloire est ici
Une recension de Catherine Portevin, publié leLa patience de la pierre, l’infini commencement du Long Fleuve, la permanence de l’iris qui refleurit : « Un iris/et tout le créé justifié ;/Un regard/et justifiée toute la vie. » La poésie de François Cheng, comme sa pensée, fait corps avec le monde, les éléments, la Nature et même les âmes, « lorsque enfin les âmes se font chant ». La spiritualité de l’écrivain franco-chinois est immanente : « La vraie gloire est ici » est le titre du poème qui inaugure ce recueil parfait. C’est l’étrangeté de cette poésie que de relier, de façon impalpable, une vision très chrétienne de la vie et de la mort, de l’ici-bas et de l’au-delà, avec l’infinie transformation de toute chose propre à la pensée chinoise. Une méditation habitée par la fragilité humaine, la douleur et la passion, et tendue vers la joie.
La Chine, une civilisation vieille de 5 000 ans ? Oui… si l’on en croit le discours du parti communiste chinois, qui entend bien…
Anne Cheng, sinologue et titulaire de la chaire « Histoire intellectuelle de la Chine » au Collège de France, vient de publier Penser en Chine …
Son livre lyrique, “De l’âme”, a été l’un des best-sellers de l’année. Mais, à 88 ans, l’académicien reste un être tourmenté, lui qui a connu…
Auteur d’essais sur la pensée chinoise, François Cheng souligne l’importance du Vide dans la peinture de Shi Tao (1642-1707). Principe actif, le Vide assure la circulation des souffles vitaux.
Écrivain, poète, académicien, François Cheng est aussi un magnifique penseur du geste artistique. Dans son livre Vide et Plein, publié en 1979 et qui reparaît…
James Franco s’empare de l’histoire d’un des pires réalisateur du cinéma américain, dont il tire un film sensible, réfléchissant aux vertus de l…
En 2017, l’achèvement du Sentier Transcanadien en fera le plus grand sentier récréatif du monde, long de 23 000 kilomètres : en marchant 30 km/jour, il faudra 3 ans pour le parcourir de l’Atlantique au Pacifique.En 2014, 210 944 pèlerins sont…
La station debout a toujours été un motif de fierté pour l’homme. D’Aristote à Hegel, les grands penseurs ont chanté les louanges de la bipédie, tandis que des esprits forts ont tourné en dérision cette vanité anatomique.