La joie spacieuse : Essai sur la dilatation
Une recension de Pierre Bottura, publié leS’il fallait caractériser une préoccupation propre à l’humain, à laquelle tant de philosophes ont voulu répondre, nous penserions au bonheur : qu’est-ce qu’être heureux ? Comment accéder à ce royaume incertain ? Mais il est un autre état, brut lui, et qui semble agir depuis que conscience et monde se font face –, c’est la joie. Dans La Joie spacieuse, Jean-Louis Chrétien poursuit une réflexion phénoménologique axée sur les états du quotidien et initiée en 1980 avec la Voix Nue, Phénoménologie de la promesse, jusqu’au plus récent Symbolique du corps. La joie met deux secrets en étroit rapport : l’intériorité de l’homme et l’extériorité du monde : « Dès que la joie se lève, tout s’élargit. Notre respiration se fait plus ample, notre corps, l’instant d’avant replié sur lui-même […], tout à coup se redresse et vibre de mobilité. » Une fois le cœur dilaté, tout devient possible. Relisant mystiques et poètes (Augustin, Michaux, Hugo ou Claudel…), le philosophe nous offre un livre lumineux, profond.
Alors que le gouvernement est passé à l’offensive sur sa réforme des retraites, une grève nationale est prévue jeudi 19 janvier. Or ce motif a été peu abordé…
Face à la progression de la pandémie, doit-on vraiment attendre que les habituels essais cliniques prouvent l’efficacité d’un médicament avant de…
L’ouvrage / Essais de théodicée (1710)L’auteur / Gottfried Wilhelm LeibnizRésumé / « Dieu n’a pas créé le mal sur la Terre et ne l’a pas non plus laissé surgir par faiblesse, mais il a juste choisi le monde, parmi tous ceux qui auraient pu…
D’un côté, les « schizos », ceux pour qui le moi n’a aucune unité et qui prônent l’ouverture des possibles. De l’autre, les « paranos », qui cadenassent leur ego et visent la perfection. Deux tendances qui ont eu leurs maîtres et leurs…
Après Va savoir, Jeanne Balibar renoue avec l’univers de Jacques Rivette. Dans son dernier film – Ne touchez pas à la hache – elle incarne une héroïne de Balzac, la duchesse de Langeais. Une femme qui a peur de s’abandonner.
Paul Veyne remporte ce lundi le Prix Femina de l'essai pour “Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas”, paru aux éditions Albin Michel.
Tobie Nathan, chroniqueur à Philosophie magazine, est le lauréat du prix Femina 2012 de l’essai, pour Ethno-roman. Entrelaçant le récit de sa vie d’intellectuel et de diplomate né en Égypte, avec le récit de l’aventure de l’ethnopsychiatrie, cette…
Vous aussi, vous ne voyez plus qu’elles ? Depuis quelques semaines, les guêpes semblent mener une attaque coordonnée pour nous gâcher la vie. Pas un…