Kant et le problème de la métaphysique
Une recension de Octave Larmagnac-Matheron, publié leKant et le problème de la métaphysique (1929), qui paraît dans une nouvelle traduction, est-il, comme il semble, un livre sur la Critique de la raison pure ou un livre sur la pensée de son auteur, Heidegger ? Le philosophe de la Forêt-Noire entreprend en tout cas, au gré d’interprétations inédites et audacieuses, dans un dialogue soutenu avec son prédécesseur de Königsberg, d’éclaircir certains aspects de son maître ouvrage, Être et Temps. Le souvenir de la rencontre de Davos (1929), où Heidegger débattait avec Cassirer, héraut du néokantisme alors prédominant, est encore vif – l’appareil critique de cette nouvelle édition y revient longuement. C’est d’abord à ce Kant néokantien, partisan d’une théorie de la connaissance qui aurait déboulonné la métaphysique au profit de la science, que Heidegger s’oppose. Kant est bien plutôt, à ses yeux, le promoteur mal compris d’une refondation de la métaphysique en tant qu’ontologie – discours sur l’être. La métaphysique kantienne interroge la possibilité que les choses se manifestent à l’homme. Or, explique Heidegger, l’expérience empirique par laquelle nous rencontrons la diversité des choses est toujours, pour Kant, précédée d’une compréhension préalable de l’« être ». Cette compréhension de l’être, qui unifie l’expérience, ne dérive elle-même d’aucune expérience : elle est « a priori ». C’est donc à la « raison pure » qu’il revient d’explorer cet a priori qui structure l’expérience. La clé de l’énigme, pour Heidegger, c’est l’imagination. En deçà de la distinction abstraite entre les concepts intemporels de l’entendement et le pur disparate du sensible, l’imagination conjoint en effet les trois dimensions du temps – passé, présent, futur – en une même unité, où se déploie la profondeur ses choses. La boucle est, si l’on veut, bouclée : l’être est temps.
Pour 6 personnes : 1 génoise chocolat en trois disques prête à l’emploi, 1 pot de crème fraîche 30 % de matière grasse, 1 pot de confiture à la cerise, 1 pot de cerises au sirop, 75 g de sucre en poudre, 1/2 tablette de chocolat noir,…
Des vieilles chaussures peintes par un fou ? Oui, mais qui révèlent à Martin Heidegger rien moins que la vérité des choses et le lien qu’elles entretiennent avec le monde où nous vivons.
En comparant une centrale électrique et un pont de bois, le philosophe allemand s’interroge, dans « La question de la technique », sur l’action de l’homme sur la nature.
Le troisième volume des « cahiers noirs » de Martin Heidegger paraît aujourd’hui. Dans ces cahiers XII à XV, on découvre un penseur…
Ils ont fait couler beaucoup d’encre avant même leur traduction en français : les « cahiers noirs » de Martin Heidegger, dont le troisième…
Que pouvons-nous savoir ? Cette question, pour Kant est la première de toutes : il faut lui apporter une réponse pour décider si, oui ou non, une…
Sprint : un grand livre résumé en une petite phrase.
À l’occasion d’un remaniement, Sibeth Ndiaye a pris la place de Benjamin Griveaux. Elle devient donc secrétaire d’État auprès du premier ministre…