Zaho de Sagazan : gueule d’atmosphère
Zaho de Sagazan brille dans le ciel de la chanson avec son premier album La Symphonie des éclairs (Virgin Records), prêtant sa voix rauque à une variation sur l’amour. À 23 ans, la chanteuse qui fait rimer « inspiration » et « aspiration » emprunte à Barbara et à Brel un style mais aussi une conviction : le talent, « c’est de la sueur ». Travaillant dans un Ehpad avant d’électriser les scènes musicales, elle fréquente aujourd’hui Montaigne et Jankélévitch. Le lien ? Le « soin » porté aux autres ! Alors qu’elle s’engage dans une tournée en France, avec une date à L’Olympia le 4 novembre, celle qui chante « je ne crains pas le rien » donne plutôt l’impression d’embrasser tout.
Comment avez-vous trouvé votre voix ?
En chantant et en écoutant celle des autres, comme Tom Odell. Un mec complètement libre qui saute rageusement sur son piano. Avec lui, j’ai compris que chanter me faisait du bien.
Le bonheur est-il le souverain bien ?
Être heureuse demande beaucoup d’intelligence et de travail.
D’autres rencontres déterminantes ?
Brel m’a chamboulée avec son intonation bizarre dans Les Bonbons. Il m’a ouvert les portes de la liberté, comme Barbara ou Janis Joplin.
Avez-vous un mot favori ?
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