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 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine
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Géraldine Muhlmann. © Arthur Maia/Saif images

Entretien

Géraldine Muhlmann : “Dans cette guerre, chaque ‘partie’ a tendance à s’enfermer dans une vision assez fixe de la réalité”

Géraldine Muhlmann, propos recueillis par Ariane Nicolas publié le 08 novembre 2023 11 min

Le journalisme est dans « la crise la plus grave qu’il ait jamais connue ». Pour la politologue et productrice de l’émission Avec philosophie, sur France Culture, Géraldine Muhlmann, qui vient de faire paraître Pour les faits (Les Belles Lettres, 2023), le sujet est sérieux. Face aux médias, nous sommes aujourd’hui noyés sous les discours – donc des opinions – au détriment des récits objectifs – donc des faits.

Grand entretien sur le problème des interprétations partisanes, et la disparition de la « factualité » en journalisme, au prisme du traitement médiatique du drame qui se joue actuellement entre Israël, le Hamas et Gaza.


 

Pensez-vous qu’il soit encore possible de rendre compte des faits aujourd’hui, dans le conflit au Proche-Orient ?

Géraldine Muhlmann : Cela dépend de quel côté. Concernant le Hamas, il est très difficile de prêter foi à ce que ses porte-parole avancent, chiffres, événements précis, etc. Et les journalistes étrangers ne peuvent pas entrer dans la bande de Gaza. Il reste les images, qui montrent quand même des choses, des cadavres, des immeubles effondrés sur des gens. Sans doute peut-on juger qu’elles ne sont pas trafiquées (alors que, dans les années à venir, nous apprendrons la prudence, d’une manière générale, pour toutes les images circulant sur internet, à cause des progrès de l’intelligence artificielle…). Du côté israélien, la situation est un peu différente, puisqu’une presse libre et pluraliste existe dans le pays. D’ailleurs, lorsqu’une information est erronée ou manque de justesse, un travail de rétablissement des faits est possible. Ce fut le cas par exemple lorsqu’on a parlé de quarante bébés assassinés, décapités même, au moment où a été révélé le massacre du Hamas dans le kibboutz de Kfar Aza : en réalité, cette information n’était pas confirmée ; et on a compris, peu à peu, qu’il n’y avait pas eu un charnier de quarante bébés dans un unique kibboutz. Même si, de manière tout à fait certaine, des enfants israéliens ont bien été assassinés dans les kibboutzim le 7 octobre.

“L’idée d’un ensemble de faits communément acceptés par les Israéliens et par les Palestiniens est sans doute une illusion” Géraldine Muhlmann

 

Ce démenti a-t-il eu un quelconque effet ou le mal était-il déjà fait ?

Vous soulevez une autre question qui est celle de la réception des faits. Sur ce point, je serai plus pessimiste. Il me semble que chaque « partie », dans cette guerre, a tendance à s’enfermer dans une vision assez fixe de la réalité. Le pire, c’est certainement l’histoire que j’ai entendue racontée par des reporters trois jours après l’attentat du 7 octobre : ils ont rencontré des gens en Cisjordanie, y compris des personnes éduquées comme des médecins, qui leur assuraient que l’attaque du Hamas était une fake news, qu’elle n’avait pas eu lieu, ou que les Israéliens avaient tiré sur leur propre jeunesse pour pouvoir entrer en guerre. Même avec tous les documents les plus fiables du monde, vous ne pouvez pas lutter contre ça. L’idée d’un ensemble de faits communément acceptés par les Israéliens et par les Palestiniens est sans doute une illusion. C’est comme si on ne parlait jamais de la même chose, côté palestinien et côté israélien, et cette situation n’est d’ailleurs pas tout à fait récente même si c’est de pire en pire. Chacun a sa réalité. Mais par ailleurs, je crains que dans le monde entier, certes dans des proportions moindres que là-bas, si le journalisme a pour vocation d’accroître la visibilité sur la société, on connaisse aujourd’hui un problème de visibilité partagée : c’est le règne croissant du « à chacun ses faits ». Donc : à chacun ses « oublis », ses ignorances, ses dénis.

 

Ce déni renvoie-t-il à un concept central de votre livre (Pour les faits, Les Belles Lettres, 2023), la “virtualisation du monde” ?

Oui. Ce que je veux dire par « virtualisation du monde », c’est qu’il est de plus en plus difficile de ressentir une factualité commune, reconnue par tous, à partir de laquelle on puisse, certes, avoir des conflits de valeurs, d’appréciation, de jugement, éventuellement très forts, qui fassent vivre la démocratie. Les réseaux sociaux, avec leur torrent d’informations non vérifiées, de commentaires, d’humeurs, de discours divers, sont bien sûr en grande partie responsables de ce processus. On s’y rassemble en vertu de sympathies d’opinions : dans ces « bulles », la conversation laisse spontanément dehors les « faits inconfortables », pour parler comme Max Weber, c’est-à-dire les faits qui dérangent les opinions dominantes de la « bulle ». Même Hannah Arendt, qui était très inquiète pour ce qu’elle appelait la « matière factuelle » – belle expression –, pensait que, tout de même, une société libre, où peuvent vivre et s’exprimer des gens ne subissant aucune pression d’aucun pouvoir, parviendrait à respecter la matière factuelle. Il paraissait impensable que dans une société où la presse est libre, où les gens communiquent de manière fluide, où aucun pouvoir totalitaire ne force la population à croire à des mensonges, la matière factuelle soit engloutie comme elle tend à l’être en ce moment. Je crois que cette dégradation générale tient en grande partie au fait que nous sommes envahis de « discours », tandis que les « récits », eux, s’appauvrissent.

“Nous avons de plus en plus de mal à reconnaître tous ensemble les mêmes faits. Médiatiquement, nous sommes envahis de discours (des opinions), et les récits (factuels) s’appauvrissent” Géraldine Muhlmann

 

Quelle différence faites-vous entre discours et récit ?

J’emprunte cette distinction à Gérard Genette, qui l’expose dans un texte intitulé « Frontières du récit » (dans Figures II, 1969). Il s’agit de deux usages différents de la parole. Dans le « discours », la subjectivité est assumée et ne pose pas de problème : on dit son opinion, son ressenti, ses désirs… Le registre du « discours » est roi, par exemple, dans la conversation. Ainsi sur les réseaux sociaux, qui sont des lieux de conversation géants. Dans le « récit », il s’agit d’autre chose : une subjectivité essaie de « représenter un événement ou une suite d’événements », d’une manière acceptable pour d’autres subjectivités. Ce qui tire le récit vers une certaine dimension d’« objectivité ». L’énonciateur y est un peu en retrait, même s’il est exclu d’envisager sa disparition totale. Aussi, par rapport au discours, le « récit » est une pause : il crée une interruption dans nos conversations, il « ne va pas de soi », dit Genette. Il constitue un autre registre, requérant une attention spécifique. La liberté d’expression, qui est large et précieuse, produit en ce moment un vertige de « discours », c’est-à-dire une profusion d’opinions, d’humeurs, de commentaires. Or, c’est dans le « récit » que la matière factuelle est le mieux respectée : c’est dans la narration qu’elle est vraiment déployée, enrichie, etc. Au-delà du problème des réseaux sociaux, les médias sont en général de plus en plus dans le discours et de moins en moins dans le récit. Bien sûr, les chaînes d’information en continu relatent encore des stories, du moins BFMTV et LCI ; il y a de vrais moments de « récit » sur ces chaînes (enquêtes, reportages…), des émissions dédiées à cela, qui sont souvent d’excellente qualité d’ailleurs. Mais, de tranche en tranche, de débats en débats, l’antenne quotidienne a une tendance naturelle à donner plus de temps et d’espace au discours, à l’échange d’opinions, par rapport au récit des faits.

 

Pensez-vous que les récits soient passés des chaînes d’information aux chaînes de fiction, notamment à travers les séries télévisées ?

Je n’irais pas jusque-là. Notre besoin de récits a été découvert comme une donnée majeure de la vie démocratique par le journalisme moderne, à la fin du XIXe siècle : les patrons de presse américains ont compris que, pour toucher un public large, c’est-à-dire des gens qui ne sont pas forcément d’accord, il ne faut pas leur servir du « discours » exposant des opinions, forcément clivantes, mais des « récits » narrant des faits. Des « stories », donc. C’est cela qui a créé « l’info » moderne, en anglais les « news ». Ce qui n’empêchait pas, à partir de ces faits communément reçus, à partir de ces récits recevables par tous, de s’affronter sur la manière de les juger, d’agir, etc. Ainsi, pendant un siècle et demi, des masses importantes de gens ont été touchées par des récits journalistiques qui étaient une base commune, permettant de faire vivre, à partir de là, le conflit démocratique. C’est cette dynamique qui est en train de disparaître. Peut-être que le besoin de récits est aujourd’hui mieux comblé par les séries, d’autant que celles-ci ont parfois une valeur presque documentaire, avec des scénarios très travaillés.

“L’impartialité est un idéal ; il n’y a pas de recette simple pour l’atteindre” Géraldine Muhlmann

 

Vous liez aussi la “virtualisation” à l’oubli du corps et l’effacement du métier de reporter.

Pour établir les faits, les journalistes doivent vérifier avec leur corps. S’il n’y a pas d’engagement physique dans le monde, il n’y a pas d’information tangible. Revenons à ce qui se passe à Gaza. Vous avez des vidéos, à la fois du côté du Hamas et d’Israël, mais cela ne remplace pas un reporter sur le terrain capable de gagner notre confiance. Il est impossible de savoir ce qui se passe à Gaza en l’absence de ces corps, de ces « témoins-ambassadeurs », comme j’aime les appeler, qui rendent compte de ce qu’ils voient, sentent, touchent, entendent sur place. Pour pouvoir transmettre des récits qu’un maximum de gens puissent entendre, il faut un personnage qui soit « acceptable » par tout le monde. Ce personnage a été inventé aux États-Unis au XIXe siècle : c’est le reporter. Celui-ci, de plus en plus professionnalisé à mesure qu’il s’imposait comme le cœur du journalisme moderne, s’est vraiment donné pour tâche de mettre dans ses écrits le moins de singularité possible, le moins d’opinion possible, le moins d’éditorialisation possible. Le reporter essaie d’avoir un corps et des sensations qui pourraient être le corps et les sensations de n’importe qui. De « sentir » comme n’importe qui « sentirait » à sa place. Comme s’il y avait un universel du corps. Bien sûr, chaque reporter est singulier mais il ou elle peut faire un travail sur soi, et il est important de connaître ce « travail » qu’ont fait certains reporters dans l’histoire du journalisme. Je prends dans mon livre l’exemple de Séverine, une reporter qui avait des origines bourgeoises, et qui a vraiment essayé, à l’instar de Jules Vallès qu’elle admirait profondément, de ne pas écrire en « sensiblarde ». Cela n’interdit ni les sensations, ni les émotions ou l’empathie, mais cela suppose de s’abstraire un peu de tout ce qu’il y a de trop singulier dans son rapport au monde. Son corps au travail, c’est un peu comme le corps de n’importe qui.

 

Vous croyez donc à l’impartialité du reporter ?

L’impartialité est un idéal ; il n’y a pas de recette simple pour l’atteindre. C’est une notion difficile, impure si l’on veut. La modernité technique tend à l’évoquer avec un certain malaise. Mais tout cela n’autorise pas à dire que cette notion n’a pas de sens. Ce vieil idéal nous vient du XVIIIe siècle et notamment des Lumières écossaises. En 1759, Adam Smith explique dans sa Théorie des sentiments moraux que pour examiner et juger nos comportements, nos « motifs » et « sentiments », une « distance » est requise. La judicieuse manière d’introduire cette distance est, selon lui, d’imaginer un « spectateur impartial » de toutes ces choses que nous faisons, éprouvons, pensons. Et cette figure du « spectateur impartial », nous pouvons la construire, affirmait Smith, en « nous efforçant d’observer ces motifs et sentiments avec les yeux des autres, ou comme les autres les observeraient ». Sociologiquement, politiquement, on a absolument besoin d’une figure comme celle-là. Pas seulement dans le journalisme : dans le domaine de la justice aussi, par exemple. Mais dans le journalisme moderne, à partir de la fin du XIXe siècle, cette figure s’est particulièrement déployée. Je qualifie ce modèle de « témoin-ambassadeur ». Cesser de l’imaginer, au moins au titre d’idéal régulateur, serait dramatique. C’est la porte ouverte à tous les négationnismes et à la fin des réalités communes.

“Pour établir les faits, les journalistes doivent vérifier avec leur corps. Sans engagement physique dans le monde, pas d’information tangible” Géraldine Muhlmann

 

D’aucuns vous répondraient que les faits sont construits, ou citeraient même Nietzsche : “Il n’y a pas de faits, il n’y a que des interprétations.”

Il serait idiot de nier que nous avons tous une histoire personnelle, une appartenance familiale, des goûts, des préférences singulières. Mais je pense qu’il y a malgré tout un noyau partageable. C’est ça, la factualité. En 1945, quand les soldats ont libéré des camps de la mort, qu’ils fussent américains ou soviétiques, à un moment, ils ont bien vu la même chose. Ou si je vous dis que cette table est noire et que vous la voyez blanche, c’est que l’une d’entre nous dit faux. Dire : 2+2=4, c’est déjà une construction, d’ordre mental. Le « fait » – ici on parle d’une factualité logique, rationnelle – n’en est pas moins vrai. Dans l’ordre du sensible aussi il y a de la factualité qui s’impose, même si ce sont des dispositifs singuliers, nos corps, qui la saisissent. Il y a du « partage du sensible ». Alors après, on peut bien sûr interpréter ce fait ! Mais même Nietzsche n’était pas un relativiste. On l’a souvent mal compris sur ce point. Lui aussi aurait reconnu qu’à certains moments, il y a un « ça s’impose ». Au fond, très peu de philosophes dignes de ce nom théorisent un relativisme total au point de nier la possibilité de dire un réel partagé. Pour revenir sur l’attaque du 7 octobre, quand les journalistes sont allés dans les morgues, qu’est-ce qu’ils ont fait ? Ils ont regardé et ils ont compté les sacs en plastique qui contenaient des cadavres, plus ou moins grands, des cadavres d’enfants et d’adultes…. Les journalistes ne sont pas infaillibles, ce métier n’est pas une science exacte. Mais on refait les comptes, on échange avec les confrères et les consœurs et à la fin, on obtient un fait. Un nombre. Et puis une atmosphère, des odeurs, des visions nettes de certains types de blessures infligées… Ainsi le massacre devient un fait. Un fait précis. Un fait sensible, capté par les « sens » des reporters, mais néanmoins partageable par des personnes qui n’étaient pas là et qui croient ces journalistes parce qu’ils font leur travail correctement.

 

La crise du journalisme est-elle vouée à s’aggraver ?

Je pense à tout le moins que l’on est dans la crise la plus grave que le journalisme ait jamais connue. On soupçonne les journalistes de n’être jamais fiables. Il faut le dire, certaines affaires ont gravement entaché la crédibilité des médias. Je pense par exemple à celle du faux charnier de Timișoara (1989) ou à la fausse affaire Baudis (2003), qui ont été des scandales insensés avant qu’on fasse la lumière dessus – on parlerait aujourd’hui de fake news. Chaque erreur commise par un journaliste entame durablement la confiance, quand bien même vous n’en feriez une qu’une fois dans votre vie. Et avec l’arrivée de l’intelligence artificielle et du deep fake (la possibilité du « faux terriblement convaincant »), le climat de soupçon ne devrait pas s’arranger. La preuve sera de plus en plus difficile à apporter techniquement – d’où aussi l’intérêt de remettre de la corporéité dans tout ça. Néanmoins, ce manque de confiance envers la profession, s’il renvoie, sans nul doute, à des déficiences de celle-ci par le passé, a aussi d’autres origines. Pour des raisons qu’il serait trop long de développer ici, le journaliste a rejoint, dans l’esprit de beaucoup de gens, le rang de « l’élite », soupçonnée de ne voir le monde que comme les « puissants » le voient, et ce alors même que dans la genèse du journalisme moderne, il y avait l’ambition de donner à voir le monde à tout le peuple, en inquiétant les puissants (car on allait mettre son nez partout, dans tous les pouvoirs). C’est pour cela que cette crise est grave : elle prend complètement à rebours le rôle même que s’était donné le journalisme moderne. Même les journalistes qui font un excellent travail, d’une certaine façon, ont déjà perdu, à cause de cette mise à l’index.

 

Pour les faits, de Géraldine Muhlmann, vient de paraître aux Éditions Les Belles Lettres. 160 p., 9,90€, disponible ici.

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