Généalogie

Égoïsme

Nicolas Gastineau publié le 2 min

Un vilain défaut ? Les philosophes n’en sont pas si sûrs. 

Aristote (384 av. J.-C.-322 av. J.-C.)

L’égoïste ? Celui qui garde pour lui ce qu’il juge être le plus important. Si, comme dans la majorité des cas, on place avant tout la richesse et les honneurs, alors on est selon Aristote un « vil égoïste ». Mais l’homme vertueux, c’est-à-dire celui « qui s’attribue à lui-même la plus forte part de la noblesse morale », est lui aussi « suprêmement égoïste », mais pour le Bien !

Expresso : les parcours interactifs
Kant et le beau
​Peut-on détester une œuvre comme « La Joconde » ? Les goûts et les couleurs, est-ce que ça se discute ? À travers cet Expresso, partez à la découverte du beau et du jugement du goût avec Kant.

Sur le même sujet
Article
5 min
Alain Laurent

L’égoïsme prôné par Ayn Rand ne serait, selon l’essayiste Alain Laurent, ni fermé aux autres ni prédateur. Il possèderait le souci universel de la prise en compte de l’égoïsme bien compris des autres, base morale d’une coopération…






Article
3 min
Michel Eltchaninoff

Après le scrutin d’autodétermination du 1er octobre, Barcelone entend se détacher de Madrid. Parce que les Catalans se sentent opprimés, ou parce…

Catalogne, l’indépendance de confort ?

Article
3 min
Julien Charnay

De MySpace aux blogs, des palais de la République aux émissions de télé-réalité, l’obsession de soi-même est le lot de notre époque. Mais qui sont vraiment les Narcisses contemporains ? La redécouverte de la pensée de l’Américain Christopher Lasch s…


Article
2 min
Cédric Enjalbert

Le conflit entre ceux qui ne possèdent rien, en faveur du changement, et les nantis, plus conservateurs, a toujours structuré le conflit politique…

Quand les riches menacent de faire sécession