Traités 51-54 : Sur la vie de Plotin et la mise en ordre de ses livres

Une recension de Martin Legros, publié le

C’est dans la lumineuse contemplation du Bien, « ce à quoi toutes choses sont suspendues, alors que lui n’est suspendu à rien », que s’achève le cheminement de l’âme auquel nous convie la philosophie néoplatonicienne de Plotin, éclairée par la nouvelle traduction qu’en proposent Luc Brisson et Jean-François Pradeau. Ce neuvième et dernier volume de ses Traités (de 51 à 54), qui s’intéresse également à l’origine des maux, à l’action des astres et à la définition du vivant, est agrémenté d’une Vie de Plotin écrite par son disciple Porphyre. Sauvé du suicide par son maître, il édita ses textes, vers 300, en les distribuant en six groupes de neuf traités – d’où le nom d’Ennéades. On y apprend notamment que le maître envisageait de fonder, en Campanie, une cité de philosophes nommée Platonopolis…

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