Le mal de génération en génération ?
Les enfants prisonniers dans des camps kurdes sont-ils voués à répéter les exactions de leurs parents djihadistes ? C’est en tout cas l’avis du gouvernement qui rechigne à les rapatrier.
Les enfants sont-ils responsables des crimes de leurs pères ? C’est ce que suggère l’attitude du gouvernement français, et de l’opinion, quant au rapatriement des enfants de djihadistes depuis la Syrie. Plusieurs camps du Kurdistan syrien abritent les familles des combattants emprisonnés par les autorités kurdes à la suite de l’offensive lancée contre les derniers territoires de Daech. Dans le camp de Al-Hol, dans la zone nord-est, on compterait près de 70 000 personnes, dont 10 000 étrangers, originaires d’une quarantaine de pays et plusieurs milliers d’enfants âgés de moins de 6 ans. Les États-Unis, le Maroc ou la Russie ont fait déjà revenir leurs ressortissants et leurs enfants. Même le président de la République tchétchène, peu soucieux des droits de l’homme, les a pris en pitié déclarant que « personne ne leur avait demandé où ils voulaient naître ». La France est plus frileuse.
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