Amélie Nothomb. Assoiffée
“Avoir un corps, c’est ce qui peut arriver de mieux.” Cette formule qu’Amélie Nothomb a l’audace et la cruauté de prêter à Jésus au moment où il monte sur la croix dans Soif, son dernier roman qui paraît en cette rentrée, pourrait servir de mantra à tous ses personnages. Depuis “Hygiène de l’assassin” en 1992, celle qui publie un livre par an a en effet fait du corps son principal outil d’exploration : non pas le corps glorieux des peintres ou le corps inspiré des philosophes, mais celui qui a faim, soif et souffre. Et ça marche. L’idée de faire du Christ un personnage épicurien dont l’incarnation aura été la plus grande joie, et la crucifixion – “expérience cruciale” – le pire des châtiments fait mouche.
Où étiez-vous avant votre naissance ?
Dans le métro parisien.
Un dieu ? Un maître ?
La météo.
Ce que vous retenez de votre éducation ?
La politesse ne perd jamais ses droits.
Votre plus grande fortune ?
Ma réserve de grands champagnes.
La chose la plus grotesque faite par amour ?
Le 3 janvier dernier, sur ordre de Donald Trump, le général Qassem Soleimani, chef des unités d'élite des Gardiens de la Révolution, a été…
Faire des droits de l’homme une expression discriminante est une erreur, pour la juriste Catherine-Amélie Chassin. Étymologiquement, « Homme…
Si vous faites partie des 5 premières personnes à avoir complété le formulaire, vous bénéficierez d’une invitation pour deux personnes pour Radio live - La…
Tour à tour conciliant et agitateur au sein de l’Union européenne, fasciné par les régimes autoritaires, la pensée politique du dirigeant hongrois Viktor Orbán…
Parfois conciliant avec l’Union européenne, souvent pro-Poutine sur le dossier ukrainien, la politique du président hongrois est ambiguë. L…