Amélie Nothomb. Assoiffée

Martin Legros publié le 1 min

“Avoir un corps, c’est ce qui peut arriver de mieux.” Cette formule qu’Amélie Nothomb a l’audace et la cruauté de prêter à Jésus au moment où il monte sur la croix dans Soif, son dernier roman qui paraît en cette rentrée, pourrait servir de mantra à tous ses personnages. Depuis “Hygiène de l’assassin” en 1992, celle qui publie un livre par an a en effet fait du corps son principal outil d’exploration : non pas le corps glorieux des peintres ou le corps inspiré des philosophes, mais celui qui a faim, soif et souffre. Et ça marche. L’idée de faire du Christ un personnage épicurien dont l’incarnation aura été la plus grande joie, et la crucifixion – “expérience cruciale” – le pire des châtiments fait mouche.

Où étiez-vous avant votre naissance ?

Dans le métro parisien.
 

Un dieu ? Un maître ?

La météo.
 

Ce que vous retenez de votre éducation ?

La politesse ne perd jamais ses droits.
 

Votre plus grande fortune ? 

Ma réserve de grands champagnes.
 

La chose la plus grotesque faite par amour ?

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